Leïla Martial naît dans un terreau fertile de musiciens classiques qui l’initient très vite aux rudiments du solfège et du piano. Précoce et résolue, elle s’exile à l’âge de 10 ans au collège de Marciac pour y apprendre le jazz et plus spécialement l’improvisation, qui deviendra sa plus grande passion.
Leïla entre au CNR de Toulouse, obtient son DEM à l’unanimité avec les félicitations du jury et sillonne un bon nombre d’écoles de la région (Music’halle à Toulouse, le CNSM de San Sebastian, le CNR de Montpellier).
En 2009, elle reçoit le Premier Prix de Soliste au Concours National de Jazz de La Défense ainsi que le Troisième Prix de Groupe avec son quartet. C’est avec ce dernier qu’elle sortira en 2012 son premier album “Dance floor” qui la révèlera au milieu du jazz.
Leïla poursuit sa route de vocaliste-chercheuse et développe son propre langage : un mélange de virtuosité mélodique, de langues imaginaires et de bruitages. En 2013, elle remporte le Premier Prix de Soliste au Concours Crest Jazz Vocal puis en 2014, elle est lauréate de la tournée Jazz Migration pendant laquelle elle monte son nouveau projet Baa Box avec les deux poly-instrumentistes Eric Perez et Pierre Tereygeol. C’est avec ce trio qu’elle sort ses deux prochains disques “Baabel” en 2016 et “Warm Canto” en 2019, et qu’elle investit la majeure partie de son temps et de sa créativité.
Leïla participe à de nombreux projets, tantôt en tant que leader (Baa Box, solo(s), FiL, Furia, Louves), sidewoman ou interprète polymorphe (Anne Pacéo Circles, Elephantree, Marie Blues, Maria Chiara Argiro group, A Plume) ou électron libre.
Depuis quelques années, elle développe sa personnalité clownesque dans des contextes de performances et des rencontres insolites.