À l’occasion du centenaire de la naissance du violoniste, compositeur, critique et écrivain André Hodeir, l’ONJ s’est associé au contrebassiste et chef d’orchestre Patrice Caratini, qui fut un proche du compositeur, pour lui rendre hommage en reprenant son chef-d’œuvre de 1966 Anna Livia Plurabelle, écrit sur le texte éponyme de James Joyce, pour la première fois dans sa version originale franco-anglaise. Un concert Jazz sur le Vif exceptionnel porté par vingt-deux instrumentistes et deux chanteuses, accueilli le 6 mars au mythique studio 104 de la Maison de la radio et de la musique, lieu historique de la création d’Anna Livia Plurabelle.
ANNA LIVIA PLURABELLE
REPRISE DE CRÉATION DANS LE CADRE DU CENTENAIRE DE LA NAISSANCE D’ANDRÉ HODEIR PREMIÈRE DONNÉE LE 6 MARS 2021 CONCERT JAZZ SUR LE VIF AU STUDIO 104 DE LA MAISON DE LA RADIO ET DE LA MUSIQUE
Avec ELLINOA mezzo-soprano CHLOÉ CAILLETON contralto PATRICE CARATINI direction
CATHERINE DELAUNAY clarinette JULIEN SORO saxophones alto et soprano RÉMI SCIUTO saxophones alto et sopranino, clarinette, flûte FABIEN DEBELLEFONTAINE saxophones ténor, alto et soprano, clarinette MATTHIEU DONARIER saxophones ténor et soprano, clarinette THOMAS SAVY saxophone baryton, clarinette CLÉMENT CARATINI saxophones alto et soprano, clarinette CHRISTINE ROCH saxophone ténor, clarinette SOPHIE ALOUR saxophones ténor et soprano, clarinette FRÉDÉRIC COUDERC saxophone basse, clarinette CLAUDE EGEA trompette, bugle FABIEN NORBERT trompette SYLVAIN BARDIAU trompette DENIS LELOUP trombone BASTIEN BALLAZ trombone DANIEL ZIMMERMANN trombone ROBIN ANTUNES violon STÉPHAN CARACCI vibraphone AUBÉRIE DIMPRE vibraphone BENJAMIN GARSON guitare électrique RAPHAËL SCHWAB contrebasse JULIE SAURY batterie
WEBINAIRE ZOOM RENCONTRE AUTOUR D’ANNA LIVIA PLURABELLE
Avec PATRICE CARATINI Contrebassiste, compositeur et chef d’orchestre PIERRE FARGETON Maître de conférence à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne, spécialiste d’André Hodeir Et lesétudiants de Classe Préparatoire à l’Enseignement Supérieur du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris
Jeudi 14 janvier l’Orchestre des Jeunes, dirigé pour sa deuxième saison par Franck Tortiller, donnait une session live depuis le studio parisien de l’Orchestre National de Jazz. Un événement à voir ou à revoir sur la chaîne YouTube de l’ONJ.
Avec FRANCK TORTILLER direction LÉA STUBER chant ANTOINE MARTIN saxophones alto et soprano LÉA CIECHELSKI saxophone alto BAPTISTE PFAFF saxophone ténor JULIETTE MARÇAIS saxophone ténor BAPTISTE POULIN saxophone baryton FLORIAN BONNIN trompette ÉDOUARD MONNIER trompette PIERRE-ANTOINE SAVOYAT trompette JUDITH LUNE JANSEN trompette BALTHAZAR BODIN trombone ROSE DEHORS trombone PIERRE-FRANCIS MIONNET trombone CLÉMENT ROGER euphonium BENJAMIN GARSON guitare électrique NOÉ CLERC accordéon MORITZ PREISLER fender rhodes AUBÉRIE DIMPRE vibraphone OSCAR GEORGES batterie JUAN VILLARROEL contrebasse, basse électrique
Événement organisé à l’occasion de la résidence parisienne de l’Orchestre des Jeunes au studio de l’ONJ du 11 au 15 janvier 2021.
Avec le soutien du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.
Vendredi 27 novembre, l’ONJ donnait une session live depuis son studio parisien pour fêter la sortie de son album Dancing in Your Head(s). Événement à voir ou à revoir sur la chaîne YouTube de l’orchestre.
PROCHAINS CONCERTS
30 JANVIER FESTIVAL DU BLEU EN HIVER L’EMPREINTE, SCÈNE NATIONALE / TULLE
4 MAI THÉÂTRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
8 MAI ÇA JAZZE AUX PORTES BRIARDES TOURNAN-EN-BRIE
12 MAI JAZZ EXPORT DAYS FESTIVAL JAZZ SOUS LES POMMIERS / COUTANCES
L’Orchestre National de Jazz lance la troisième saison de l’Orchestre des Jeunes de l’ONJ confiée au pianiste DENIS BADAULT. Dès février 2021, les dix-huit nouveaux jeunes talents de l’orchestre, originaires de France, d’Allemagne et d’Italie, travailleront sur le répertoire imaginé par l’ancien directeur musical de l’ONJ au cours de son mandat de 1991 à 1994, entre compositions originales et relectures de morceaux de Thelonious Monk, Charles Mingus et Duke Ellington. Cette belle équipe européenne s’installera en région Occitanie pour ses sessions de répétitions. Premier concert en juin !
SAISON 3 DIRECTION MUSICALE DENIS BADAULT
DÉCOUVREZ LE CASTING
EVA SWIDERSKI chant MÉLANIE BUSO flûte HUGO VAN RECHEM violon ADÈLE VIRET violoncelle NOÉ CLERC accordéon GIULIO OTTANELLI saxophone alto BAPTISTE PFAFF-STANEK saxophone ténor LOUIS CHEVÉ saxophone ténor PIERRE-ANTOINE SAVOYAT trompette FABIEN ENGER trompette BALTHAZAR BODIN trombone JESSICA SIMON trombone FANNY METEIER tuba JOSEPH BIJON guitare LUKAS LANGGUTH piano, claviers CYRIL BILLOT contrebasse VINCENT FAUVET percussions PIERRE HURTY batterie
L’ONJ vous donne rendez-vous en direct de son nouveau studio parisien pour fêter la sortie de son album Dancing in Your Head(s), initialement prévue à La Scala. Un live exceptionnel à suivre sur la page Facebook et la chaîne Youtube de l’orchestre pour vibrer aux sons de la galaxie Ornette Coleman!
DANCING IN YOUR HEAD(S) LIVE STUDIO SESSION VENDREDI 27 NOVEMBRE À 21H
Les Victoires du Jazz 2020 ont dévoilé le 7 octobre leur palmarès et c’est un Victoire d’honneur qui est décernée à l’Orchestre National de Jazz. 1986 – 2020 : trois décennies de création et autant de belles histoires d’ONJ.
« C’est une récompense pour l’incroyable travail fourni pendant 34 ans par tous les compositeurs, compositrices, musiciens, musiciennes, techniciens, techniciennes qui se sont succédés au sein de cet orchestre au fil des ans mais aussi par tous les membres du personnel permanent de l’ONJ qui permettent à cette aventure d’exister au quotidien. » Frédéric Maurin
RENDEZ-VOUS LE 24 OCTOBREÀ 22H25 SUR FRANCE 5 Les Victoires du Jazz 2020 un documentaire réalisé par Thierry Teston diffusé dans l’émission Passage des Arts + D’INFOS
Appel des musicien·ne·s et des producteur·trice·s de musique engagé·e·s pour la transition écologique et la sauvegarde du vivant
Nous, musicien·ne·s et producteur·trice·s de la musique vivante, appelons l’ensemble des acteur·trice·s de la musique ainsi que la puissance publique à prendre des mesures face à un constat sans équivoque : nous entamons la sixième extinction massive de la vie sur Terre – la première extinction délibérée de l’histoire de l’Humanité. Car si les désastres passés et en cours sont irréparables, nous voulons prendre aujourd’hui un virage audacieux et vertueux afin de protéger notre écosystème terrestre, préserver la richesse et la beauté du vivant.
L’écologie ne doit plus être considérée comme un label de bien-pensance mais une pratique collective et un engagement politique. Nous devons transformer les usages de nos métiers et cesser de considérer la planète comme une ressource inépuisable. Face à ce constat, chacun doit faire sa part.
Cela implique le renoncement à certaines pratiques au profit d’une vision à plus long terme, cela implique d’affronter les dilemmes relevant de la responsabilité écologique qui se posent dans la production du spectacle vivant.
Car aujourd’hui, les artistes et les producteur·trice·s vivent des injonctions contradictoires, avec d’un côté l’exhortation à multiplier les représentations, notamment à l’international (toujours plus loin, toujours plus visible) et de l’autre l’exhortation des climatologues à limiter les émissions de carbone et réduire la production de déchets.
Les artistes, les technicien·ne·s, les producteur·rice·s partagent un réel dilemme : selon les usages aujourd’hui admis dans une culture mondialisée, gravir les marches du succès implique de s’enfoncer plus avant dans une course souvent énergivore – transports, matériel, consommables – qui participe à détruire notre écosystème. Dans ce contexte, réduire sa mobilité pour diminuer son impact écologique induirait ainsi de s’invisibiliser professionnellement.
Pour de jeunes artistes, cette prise de conscience est d’autant plus amère qu’elle fait « renoncer » à un modèle global de carrière qui ne semble plus viable ni responsable – mais qui malgré cela continue d’être promu comme la référence dans l’inconscient collectif.
Les producteur·trice·s, quant à eux/elles, subissent une double pression entre la nécessité de « faire du volume » afin de faire tourner leur structure – multipliant parfois les concerts isolés et événementiel à l’autre bout du monde -, et la pression exercée par les artistes qui voient en eux « l’homme ou la femme providentiel·le » censés les mettre en lumière et développer leur carrière.
Enfin, la mise en réseau n’est pas encore une logique suffisamment partagée par les diffuseurs – lieux et festivals – qui sont amenés à concentrer leurs efforts sur la promotion de leurs événements propres sans toujours s’inscrire dans une démarche de coopération qui permettrait de grouper les concerts. Par ailleurs, certains s’échinent à une course à la communication (teasers, goodies, accessoires des sponsors) et construisent une programmation souvent éloignée de leurs aspirations premières, tant la pression économique est patente.
Nous devons changer de paradigme, écrire de nouveaux récits : le modèle de l’artiste “star” – dont la valeur est calculée au nombre de tournées dans l’année, de spectateur·rice·s, de disques vendus (réels ou dématérialisés) ou encore à la taille et au prestige des salles de concert ainsi qu’à l’opulence de ses productions – est tout simplement incompatible avec une société où la justice écologique doit se substituer à la logique économique.
Il est temps de changer de modèle
Nous devons revaloriser, symboliquement, l’artiste qui agit localement : tissant des réseaux de partage sur son territoire, faisant germer des foyers de créativité dans toutes les strates de la population et construisant des projets au long cours et des collaborations pérennes avec les lieux et les habitant·e·s d’un même territoire. Tout comme nous croyons à la relocalisation des industries et des entreprises, nous croyons également à la relocalisation de notre art.
L’objectif n’est pas de se couper du reste du monde ni de la richesse des échanges interculturels mais de les renforcer en les appréhendant sous l’angle de l’immersion : au lieu de promouvoir des concerts uniques et isolés, privilégions les projets de longue durée accompagnés d’actions artistiques et culturelles dans le pays d’accueil. Nous devons redonner à l’acte de voyager son caractère exceptionnel et précieux en menant des projets dont la valeur viendra aussi de la rareté.
Enfin, nous devons sortir de « l’obsolescence programmée » des créations : chaque année un nouvel album, un nouveau projet, une nouvelle création… qui conduit à une certaine précipitation et une surproduction généralisées, à tous les échelons.
Il n’est pas hasardeux de penser que la Culture pourrait subir plus tôt que prévu les impacts directs du changement climatique : les canicules, pandémies, inondations et autres événements climatiques violents se systématisant, les assurances ne couvriront plus certains événements. Que ferons nous par exemple sans tous ces festivals d’été qui représentent une part colossale de l’activité culturelle et de l’économie du spectacle vivant ?
Le virage ne pourra pas être entrepris par les artistes seuls : nous appelons aujourd’hui à une convergence des acteur·rice·s de la musique ainsi qu’à la mise en place d’une politique publique pour une écologie de la musique vivante.
ARTISTES, TECHNICIEN·NE·S, LIEUX, SALLES, THÉÂTRES, FESTIVALS, PRODUCTEUR·RICE·S, MANAGEUR·EUSE·S, JOURNALISTES, ATTACHÉ·E·S DE PRESSE FINANCEURS PUBLICS ET PRIVÉS, TRAVAILLONS ENSEMBLE À OPÉRER CES CHANGEMENTS MAJEURS.
Aussi, nous soumettons des propositions détaillées que nous souhaitons discuter avec tou·te·s les acteur·rice·s du secteur, en particulier les interlocuteurs publics et parapublics (État, collectivités, sociétés civiles, fédérations, etc.) afin que chacun puisse avancer, à sa manière mais résolument, vers des pratiques et des modes de production plus responsables.
Ces prévisions doivent reconfigurer urgemment nos perspectives : n’attendons pas d’être au pied du mur pour imaginer un art vivant qui soit aussi art du vivant.
Dracula figure parmi les six spectacles labellisés Scène Sacem Jeune public en 2020.
La Sacem accompagne les créateurs du secteur du jeune public et soutient des projets musicaux dans les différents répertoires.
Afin de mieux valoriser les spectacles musicaux soutenus, elle a mis en place le label Scène Sacem Jeune public attribué chaque année à une sélection de spectacles pour permettre l’identification et le repérage par les professionnels, des spectacles musicaux aidés par la Sacem et faire valoir la qualité et l’originalité des spectacles auprès des programmateurs.
FRÉDÉRIC MAURIN direction artistique et composition GRÉGOIRE LETOUVET conception et composition JULIE BERTIN conception et mise en scène YAN TASSIN collaboration artistique
ESTELLE MEYER&MILENA CSERGO textes
Comédiennes (en alternance) ESTELLE MEYER / MANIKA AUXIRE Dracula MILENA CSERGO / CAMILLE CONSTANTIN Mina