Date de sortie : 2 mars 2018
ONJ Records JF006 / L’Autre Distribution
SYLVAIN DANIEL basse électrique, cor, composition
LAURENT BARDAINNE saxophone ténor
MANUEL PESKINE piano, fender rhodes
MATHIEU PENOT batterie
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Sylvain Daniel, musicien bassiste hétéroclite flirtant aussi bien avec la scène jazz (ONJ, Vincent Courtois, Thomas de Pourquery) qu’électro (Bot’Ox), pop (Camelia Jordana), hip-hop (The Wolphonics, Gaël Faye) ou world (The Afrorockerz, Yom) présente son premier album “Palimpseste – Voyage imaginaire dans les ruines de Detroit”.
Le répertoire de ce projet a été inspiré par les photos de Romain Meffre et Yves Marchand, tirées du livre Ruins of Detroit, et a donné lieu à un spectacle scénographique multimédia, créé en 2016. Sylvain Daniel n’est jamais allé à Detroit. Mais depuis toujours, il est bercé par la musique de la Motor City, de la soul de la Motown au hip-hop de Jay Dee, en passant par l’électro minimaliste de Juan Atkins. C’est en découvrant le livre des jeunes photographes français qu’il fait le lien entre les origines de tous ces artistes et réalise l’influence qu’a eue cette ville sur sa culture musicale, sans la connaître. Ainsi naît Palimpseste, une invitation à une immersion dans un Detroit fantasmé dont l’art transpire encore des multiples couches des murs abandonnés, comme un parchemin qu’il faudrait gratter pour qu’il nous livre son histoire.
Pour cet album, Sylvain Daniel a voulu aller dans un sens de production propre aux musiques emblématiques de Detroit. Il s’est entouré notamment d’artistes actifs de la scène indépendante rock et électro : l’ingénieur du son et producteur Frédéric Soulard (Maestro, Joakim, Jeanne Added), le saxophoniste Laurent Bardainne (Poni Hoax, Limousine, Samantha et Sabrina) et deux musiciens “tout terrain”, Manuel Peskine aux claviers et Mathieu Penot à la batterie. Avec un son résolument électrique, des instruments trafiqués, des traitements sonores radicaux dès la prise de son, il en résulte un disque furieusement “urbain” aux couleurs très marquées. En composant le répertoire, le bassiste a souvent pensé à la citation de Derrick May décrivant la techno de Detroit : “Notre musique, c’est la rencontre dans un même ascenseur de George Clinton et de Kraftwerk. Elle est à l’image de Detroit : une totale erreur.”
C’est toute la production de l’album qui se trouve directement inspirée par l’héritage musical de la ville, superpositions des timbres et grooves accidentés, à la manière de J Dilla (Hôtel Fantastic, Game On), sonorités sombres et répétitives rappelant l’univers robotisé de la ville et l’émergence de la techno (FisherBody Party, PsychoFact), ballades spirituelles enregistrées live dans l’esprit de la Motown (Les Colchiques, School Song)… On y retrouve des clins d’œil à Slum Village ou Cybotron. Chaque morceau nous plonge dans une sorte de rêverie où la ville nous raconte son histoire, livre son énergie et laisse place à l’imagination, guidés par la musique composée par Sylvain Daniel.
Enregistré par Frédéric Soulard, Midilive Studios, février 2017
Mixé par Sylvain Daniel & Romain Clisson, Durango Studio, décembre 2017
Masterisé par Rémi Salvador, Climax Mastering, décembre 2017
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“La mondialisation a parfois du bon, et c’est donc un petit Français fou de The Rooots (les Jazz Messengers du hip-hop), fan de Marcus Miller et de Pino Palladino (les maîtres) et passionné par le minimalisme de la techno made in Detroit qui arrive enfin à rassembler des cultures musicales tellement plus compatibles que Wynton Marsalis ne l’imagine.”
Frédéric Goaty – CHOC Jazz Magazine
“Entre funk taché de cambouis et techno morbide, Daniel et ses trois musiciens déambulent sans craindre de déranger, recueillant ici un sax étranglé, là un synthé oublié dans un loop perpétuel, plus loin les hoquets d’une boîte à rythme fantomatique. Dur et excitant comme une surdose de nuits blanches, leur album rassemble ces lambeaux en une saisissante hallucination…”
Louis-Julien Nicolaou – ffff Télérama
“Voilà un jazz mutant qui ne tient plus à affirmer à tout prix son identité, ce qui n’est pas forcément pour déplaire : il condense et retraite la matière musicale, fait une synthèse des plus actuelles, avec une instrumentation tout terrain, sans rejouer les musiques comme si elles venaient d’être créées.”
Sophie Chambon – Les DNJ
“Le bassiste compositeur, membre de l’ONJ, nous emporte en une errance sonique dans les rues de la Motor City (…) Saisissant…”
Fara C. – L’Humanité
“L’ambiance radicale et décharnée qui se dégage de cet album très produit est à la hauteur de l’ambition du projet, et autorise les musiciens à des embardées étonnantes de lyrisme.”
Pierre Tenne – Jazz News
“La musique souvent spectaculaire, entêtante et presque “physique”, prend aux tripes et parle à l’âme. Un disque choc…”
Jean-Louis Derenne – ÔJazz
“Loin de l’élitisme Sylvain propose une musique accessible au sein d’une oeuvre totale ou presque, en nous laissant nous évader dans les ruines du nouveau monde.”
Flore Caron – Djam
“Un disque aux couleurs urbaines confondantes de forces et de fragilité à la fois.”
Nicole Videmann – Latins de Jazz
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